Résumé Midi Libre :
Chambéry était supérieur, hier.
Il a pu compter sur un Nebosja Stojinovic de gala dont les 26 arrêts ont pesé dans le succès final de Busselier et ses partenaires.
Certes Christophe Mazel invoquait les six exclusions temporaires et la sortie définitive (carton rouge) de Segond (sa principale arme offensive hier soir compte-tenu des absences de M'Gannem et Taba) après seulement 4'47'' de jeu en seconde période. Il n'était pourtant pas dupe de la prestation anarchique de ses hommes dans la gestion de certains moments clés de la rencontre, manquant surtout de lucidité face au réalisme des Savoyards.
Chambéry, qui préserve ainsi son invincibilité à la maison et bétonne au passage sa troisième place à la faveur de la défaite concédée par Paris à Tremblay, a su mettre le doigt ou ça fait mal avec des valeurs de combat. Il fallait en effet du sang froid pour se défaire d'une défense nîmoise particulièrement agressive dès les premières minutes de la rencontre et trouver un rythme de jeu pour mener 3-1 (5e) sur des réussites de Fernandez, Roura (2) et Joli.
Mais Nîmes revenait dans la partie. Deux coups de rein du capitaine Balmossière permettaient même aux hommes de Mazel d'afficher une autre contenance (8-8, 22e).
Busselier et Joli de la ligne de réparation, sanctionnant des pénalties, offraient alors deux buts d'avance à la pause. A la reprise Chambéry et Vuckovic se remettaient à l'ouvrage sans sourciller. Un 3-0 aurait pu alors faire basculer le match (16-12) mais Nîmes un instant ballotté retrouvait des couleurs autour de Grossmann.
Nîmes trouvait la juste solution pour porter le fer et rester au contact jusqu'à la 43e minute (18-18) avant de connaître un passage à vide de dix minutes. Certes Martini faisait le métier, notamment face à Busselier mais l'attaque gardoise était en panne et Chambéry, sans jamais démentir son investissement défensif continuait à varier ses menaces aux abords de la zone gardoise. Nocar chauffait à son tour son poignet et l'écart se stabilisait autour de trois unités (23-20).
Nîmes, comme depuis le début de la rencontre avait le mérite de ne rien lâcher mais deux nouveaux arrêts de Stojinovic sur des pénalties de Balmossière et Basneville ruinaient définitivement tout espoir de retour.