Voila un petit hommage de zapata sur Cucciufio que vous pouvez retrouvez sur le site:
http://www.allez-nimes.supersite.fr/ rubrique "Dernières info" : "Je me souviens d'un temps lointain et qui pourtant me paraît si proche. Cétait le début d'une trève estivale, que le NO avait mis à profit pour tenter dès la saison suivante de retrouver la 1ère division. Le club présidé alors par un célèbre couturier, se tournait résolument vers le pays du tango. Arrivaient silmutanément un entraîneur en la personne de Daniel ROMEO, un n°10 Daniel PONCE, Jorge DOMINGUEZ et un arrière droit champion du monde, (moi je vous le dis, c'était une autre époque, et putain quelle époque!), José Luis CUCCIUFFO.
Malgré un recrutement de qualité, l'équipe avait du mal à trouver son rythme de croisière en ce début de saison. DOMINGUEZ marquait moins que lors de son premier passage au club, PONCE ne s'adaptera jamais au pays et à son football, seul CUCCIUFFO tirait son épingle du jeu, travaillant quotidiennement sans faire de vague. Peu à peu, les bons résultats s'enchainaient pour au final retrouver l'élite tant convoitée.
De tes compatriotes, tu fus le seul José-Luis à rester parmi nous. Sans surprise tu t'adaptas on ne peut mieux aux joutes de la Division 1. Nous garderons l'image de ce coup de tête par lequel tu propulsas le cuir dans les cages de Pascal OLMETTA. C'était un apres-midi de janvier, et les Costières archi-combles explosaient admirant ton but devant le prestigieux O.M de Bernard TAPIE, et que dire du marquage impitoyable que tu imposas du haut de ton mètre soixante dix-huit à M. George WEAH lors d'un Monaco-Nîmes de début de saison.
Et puis, et puis tu t'en es retourné au pays de Diego le devoir accompli d'avoir mouillé de ta sueur le maillot rouge frappé du crocodile. Ton professionnalisme et ta gentillesse à jamais dans nos coeurs, je me souviens d'un autographe que tu me signas pour un ami, sur un coin de comptoir d'une boîte de nuit du centre-ville. On peut être champion du monde et rester humble.
Pour tous ceux qui respirent et rêvent en rouge et blanc, tu as inscrit ton nom au Panthéon Nîmois.
Jose-Luis hasta siempre."